En France, ce n’est pas moins d’un salarié sur trois qui se dit victime du Burn-out au cours de sa carrière professionnelle, c’est en ce début de semaine que l’OMS (organisation mondiale de la santé) qu’à annoncé que cet état de fatigue puisant ses origines dans le surmenage professionnel à été inscrit dans le domaine de la classification internationale des maladies sans toutefois, la reconnaitre en tant que telle explique le responsable de la communication de l’agence.

Le Burn-out est un état de fatigue extrême et de dépression lié aux activités professionnelles

STOP ! alors que l’OMS à annonçait officiellement ce lundi que le burn-out, un état d’extrême fatigue et de dépression lié à l’activité professionnelle, avait été classé comme maladie reconnue et classée en tant que telle au même titre qu’une lombosciatique par exemple, un porte-parole de l’organisation à corrigé ces dires en corrigeant, je cite : « le burn-out figurait déjà dans la classification précédente dans le chapitre << Facteurs influant l’état de santé >> ».

Il faut donc comprendre par-là que le Burn-out n’est pas précisément considéré comme une maladie à proprement parler mais qu’il fait partie d’un phénomène découlant d’un surmenage lié à l’activité professionnelle. La première affirmation reprise par de nombreux médias découlait donc simplement d’une mauvaise interprétation et il n’est donc toujours pas d’actualité de considérer le Burn-out comme une maladie à part entière.

Un peu de repos n’a jamais fait de mal à personne !

Dans les faits, il n’y a que la définition même du Burn-out qui à été revue et corrigée par L’organisation mondiale de la santé et concrètement, le terme n’a pas à être associé à un autre domaine que celui du milieu professionnel. Appelée CIP-11, cette nouvelle classification n’est pourtant pas si nouvelle que ça, en effet, elle existe depuis 2018 et y est décrite comme « un syndrome lié au stress chronique d’un travail mal géré ou relatant d’un échec ». Il se caractérise par une efficacité amoindrie, des sentiments noirs ou négatifs et un épuisement concret. La nouvelle classification CIP-11 sera mise en vigueur à dater du début 2022. Cette classification repose notamment sur l’analyse d’experts de la santé à l’échelle mondiale et à ce jour, dans notre pays, ce n’est pas moins d’un salarié sur 3 qui se dit avoir été ou être victime d’un burn-out !